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ARIMÉ : LA MAIN-D’OEUVRE ÉTRANGÈRE EN AGRICULTURE ET LES FAITS SAILLANTS EN 2021

by Élizabeth Graveline
2 min.
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ÉQUIPE DES COMMUNICATIONS
ARIMÉ, recrutement international.

Il y a à peine 5 ou 6 ans, les entreprises agricoles spécialisées en production animale qui embauchaient des travailleurs étrangers temporaires (TET) étaient disséminées ici et là dans les différentes régions du Québec. Aujourd’hui, on constate que dans chaque municipalité agricole, on y retrouve des TET employés dans les fermes d’élevage. Nous sommes passés d’exception à généralité en 5 ou 6 ans pour l’embauche des travailleurs étrangers. Les deux principaux pays pour le recrutement sont le Guatemala et le Mexique.

Ces travailleurs hispanophones sont embauchés par les employeurs agricoles qui en font la demande via les programmes de Service Canada. Pour la province de Québec, le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, le MIFI, collabore avec le gouvernement canadien pour l’autorisation des demandes. L’agence ARIMÉ, bien connue par les producteurs et productrices agricoles, s’est positionnée comme leader dans ce secteur d’activité afin d’épauler les employeurs agricoles et transformateurs alimentaires dans le processus de demande pour l’embauche des TET. Un processus parfois long aux yeux des utilisateurs mais nécessaire afin de respecter les exigences et paramètres gouvernementaux actuellement en place.

Voici donc les principaux changements et adaptations avec lesquels les employeurs utilisateurs ont dû composer pour obtenir cette précieuse main- d’œuvre en 2021 :

  1. Soulignons que la priorisation des dossiers dans les deux paliers gouvernementaux est toujours en vigueur depuis mars 2020. Cette décision est à l’avantage des producteurs agricoles et de la transformation alimentaire. L’objectif est de s’assurer que la chaîne alimentaire soit impactée le moins possible durant la crise sanitaire de la COVID-19.
  2. Dans le secteur agricole, les quarantaines sont maintenant non requises si les TET arrivent au Canada avec la double vaccination COVID-19 et un test de dépistage négatif.
    Attention : uniquement les vaccins acceptés au Canada.
    Dans la section Vaccins acceptés :  https://voyage.gc.ca/voyage-covid/voyage-restrictions/voyageurs-vaccines-covid-entrent-canada
    Si un TET arrive avec une seule dose ou non-vacciné, le protocole de la quarantaine s’applique de A à Z.
    NOTE : Depuis le 31 août 2021, il n’y a plus de financement fédéral pour rembourser les frais de quarantaine aux employeurs agricoles.
  1. En 2021, plusieurs vols nolisés ont été requis pour les déplacements aller et retour entre le Canada et les pays partenaires. La reprise progressive des vols commerciaux facilite les choses pour le transport aérien, mais on est loin des horaires d’avant la COVID-19. Soyez rassuré, comme employeur, si vous avez des TET, les vols directs et nolisés resteront en force pour le bon fonctionnement des opérations.

  2. 2021 fut marquée par une annonce particulière sur le site du Guichet-Emplois Canada. Concrètement, le gouvernement canadien annonce qu’il est possible pour un TET de changer d’employeur durant son contrat.
    Voici le lien Internet pour consulter la parution sur le sujet faite par Service Canada : https://www.guichetemplois.gc.ca/travailleurs-etrangers-temporaires
    Cette annonce a fait réagir la clientèle agricole et des représentations se sont succédé auprès des décideurs gouvernementaux. C’est à suivre!
  1. Les fugues réalisées par certains TET au cours de l’été et l’automne 2021 ont entaché la réputation enviable du programme et des TET du Guatemala. À chaque année, quelques TET prennent la poudre d’escampette vers les USA. En 2021, le nombre fut anormalement élevé. Des séances d’information et de sensibilisation ont été dispensées aux TET sur les impacts négatifs de « se sauver » avant la fin d’un contrat! Les services frontaliers du Canada ont été informés de la situation. Avec le froid hivernal, la tentation est moins grande de traverser la frontière illégalement. Souhaitons que les efforts de sensibilisation aient été assez importants pour dissuader les TET de poser ce geste en 2022. Il est facile de comprendre qu’un employeur, dont le TET a déserté, se retrouve avec une surcharge de travail et doit recommencer le processus pour le remplacer…

  2. On ne peut pas passer sous silence la voracité des médias à s’emparer d’une situation isolée pour faire mal paraître une industrie au complet. Dans les dernières années, le dossier des travailleurs étrangers temporaires est devenu très sensible aux yeux de la population. La qualité des logements est généralement la cible des médias. Il est donc impératif que chaque employeur se responsabilise et s’assure de la qualité des logements offerts aux TET.
    La collaboration avec l’inspecteur en bâtiment agréé attitré à votre entreprise est très importante. Les recommandations de rénovation ne doivent jamais être prises à la légère. Il en va de la réputation de votre entreprise, de celle du programme et de la pérennité de celui-ci. Assurez-vous de passer aux nouvelles pour les bonnes raisons!
  1. Le meilleur conseil aux employeurs utilisateurs de main-d’œuvre étrangère demeure toujours le même : la planification! C’est le gage du succès et elle sert à prévenir les retards d’arrivée de vos TET. En agriculture, nous recommandons un minimum de 6 mois à l’avance pour débuter le processus. Idéalement, 7-8 mois à l’avance est optimal comme délai.

Notre expérience dans le vaste monde des TET fait en sorte que le changement est monnaie courante dans ce dossier. Il y aura toujours des particularités, des nouveaux formulaires, des nouvelles façons de monter ou de déposer les dossiers. Il n’y a rien de plus certain que le changement dans cette sphère de gestion de votre entreprise. Il appartient aux employeurs agricoles de rester bien informés, de poser des questions et d’utiliser les bons outils pour faciliter les relations de travail avec leur personnel.

Les TET font partie du paysage et leur nombre continuera de croître tant et aussi longtemps que la main-d’œuvre locale ne sera pas en mesure de suffire à la tâche.

Si vous avez des questions ou des suggestions, vous pouvez les transmettre, par courriel, à : info@arimecanada.com. Un conseiller en recrutement international se fera un plaisir de vous répondre ou de vous diriger à la bonne personne.

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