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SALONS LACTECH: LA QUÊTE DU SAINT-FOURRAGE

by Aryann Denis
Luc brodeur

LUC BRODEUR
Conseiller ventes végétales
Agri-Marché inc

Du 30 mars au 14 avril ont eu lieu les 4e Salons Lactech. L’équipe du secteur végétal d’Agri-Marché était très heureuse d’y participer pour apporter de nouvelles stratégies de régie de culture, expliquer de nouveaux mélanges et présenter trois nouvelles plantes fourragères qui pourraient révolutionner les fourrages au Québec.

D’abord, nous voulions démontrer qu’il est possible d’allonger la période de présence de plantes vivantes dans le champ pour une meilleur fertilité des sols. On a vu que le seigle est une plante très intéressante autant comme engrais vert que pour un fourrage d’urgence dans le cas où il y aurait une baisse importante de l’inventaire de fourrage. On peut implanter le seigle à l’automne avec des brassicacées et des légumineuses, puis une fois le printemps venu, récolter ce seigle pour, par la suite, implanter un soya fourrager ou un sorgho. De cette façon, on maximise la photosynthèse et les rendements/acre dans une même saison.

Puis, on a présenté 3 nouvelles plantes fourragères à très haut potentiel!

CHICORÉE

En premier lieu, on a parlé de la chicorée dans un mélange de luzerne et mil qui aurait un effet très bénéfique sur la santé du rumen grâce à ses antioxydants très puissants. 

La chicorée:

  • Est  très riche en minéraux comme le calcium et le phosphore
  • Contient entre 20 et 25 % de protéines
  • Est très digestible
  • A des racines pivotantes très profondes, excellentes pour le sol

Cependant, la récolte doit se faire en ensilage et non pas en foin sec.

SOYA FOURRAGER

On a aussi abordé le soya fourrager : une nouvelle génétique de soya fourrager à croissance indéterminée, ce qui est très rare. Cela fait 2 ans qu’on travaille pour l’importation de ce produit et on en est très fiers.

Ce soya a un potentiel de rendement incroyable pouvant atteindre 6-7 pieds de haut. Il est également riche en protéines (20-25 %). 

 L’avantage d’une plante comme celle-là est de produire en une seule coupe l’équivalent de 4 coupes de luzerne, permettant ainsi de réduire les charges et les coûts de production.

Pour l’ouest de la province, cela vient régler la problématique des champs de luzerne régulièrement gelés dû aux changements climatiques et des périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes.

LABLAB

Et le dernier, mais non le moindre, le LabLab : une plante originaire de l’Afrique. Elle est très résistante aux sécheresses et se marie parfaitement dans un mélange avec le maïs. C’est une légumineuse, mais dont l’inoculent n’est pas encore homologué au Canada. Cette plante a l’avantage d’augmenter la valeur protéique du maïs ensilage. Ce dernier est reconnu pour avoir une bonne énergie et un très haut volume à l’acre mais reste faible en protéines. Nous avons vu des analyses qui se situent entre 11,2 à 14,4 % de protéines. Nous aurons de grandes parcelles en 2022 et pourrons ainsi collecter plus de données.

Avec de nouvelles plantes comme indiquées plus haut, nous avons parlé de stratégies de mélange fourrager qui vont faire diminuer les coûts des fourrages/tonne et nous pourrons en produire plus avec moins grand, tous des points importants pour la rentabilité de votre entreprise.

Pour des conseils adaptés à la situation de votre entreprise, contactez votre conseiller végétal!

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