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QUI L’EUT CRU

by Élizabeth Graveline
2 min.
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LE VACCIN D’OR

Une étude a fait la preuve économique de l’efficacité de la vaccination sur les fermes. Dans un couvoir de Colombie où on produit 48 millions de poussins par an, on a procédé à deux types de vaccination : sous-cutanée et par vaporisation. On a d’abord procédé à l’inoculation avec une injection à aiguille unique, efficace à 88,2 % après trois mois. En remplaçant un tiers des appareils par un injecteur à double aiguille, l’efficacité était de 95 % et en n’utilisant que l’injecteur à double aiguille, elle a atteint 98 %. Sur un an, cela a permis d’envoyer 98 384 poulets de plus à l’abattoir pour un gain supplémentaire de 2,7 M$ US. Des tests ont aussi été faits en cabine de pulvérisation. Des lacunes ont amené les chercheurs à remplacer le système à deux buses par un autre à quatre buses. On a constaté une diminution de perte du produit de vaccination de 26 %. Ce différentiel de précision a été multiplié par 10 quand on a utilisé un pulvérisateur en ligne automatisé, qui a permis de réduire le temps de traitement de 50 %.

Source : https://elevageetcultures.ca/sante/2021/levaccin-dor

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VIVE LA VACHE LIBRE

À la suite de développements technologiques comme les robots de traite, plusieurs éleveurs estiment que le confinement est devenu incontournable. Or des études comparées avec le recours au pâturage concluent autrement. Des chercheurs ont découvert que les vaches confinées avaient des rendements laitiers et des scores de condition corporelle plus élevés que celles au pâturage. La teneur en matières grasses du lait était aussi plus élevée en confinement en raison des ensilages ayant normalement des niveaux de fibres plus élevés que l’herbe pâturée. Il y a cependant plusieurs bémols… Les « mauvais gras » dans le lait étaient plus élevés en confinement. Il est également apparu que les vaches libres ont moins de problèmes de boiterie, mastites, maladies utérines ou infectieuses et difficultés de vêlage. Malgré leur risque accru de parasites intestinaux, leur taux de mortalité est aussi moins élevé. Il semble même qu’elles aient un impact environnemental moindre en raison d’une moindre dépendance aux concentrés et engrais.
Source : https://elevageetcultures.ca/bien-etreanimal/2021/vive-la-vache-libre/

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